Idée reçue : Une moquette constitue un nid idéal pour les acariens

carpet: not an ideal breeding ground for house dust mites

Une enquête allemande a démontré que la moquette ne constitue absolument pas un nid idéal pour les acariens. La température et l’humidité relative sont des facteurs bien plus favorables à leur prolifération. La structure de poils tridimensionnelle de la moquette retient les fines particules allergènes jusqu’au prochain passage de l’aspirateur. Ainsi, elle empêche les substances allergiques (comme les excréments des acariens) de se propager dans l’atmosphère. Outre l’aspirateur, une bonne aération de la pièce est également cruciale dans la lutte contre les allergènes. Lorsqu’une moquette est entretenue dans les règles de l’art, elle constitue une meilleure solution pour les patients atteints d’allergie et d’asthme que d’autres revêtements de sol!

Poussières de maison

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Elles peuvent être une source de réactions allergiques. Cette substance allergène se compose en réalité de différentes matières, parmi lesquelles les acariens.

Acariens

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house dust mite

Ou « Dermatophagoides pteronyssinus ». Cette mite (longueur approximative de 0,3 mm) vit dans les poussières de maison et se multiplie essentiellement dans les matelas et les oreillers. Les acariens font partie du système écologique de tout logement où on les retrouve été comme hiver, printemps comme automne. Le nombre d’acariens n’est aucunement lié à l’hygiène (ou au prétendu manque d’hygiène) des habitants.

 

Les acariens sont présents dans tous les pays, quel que soit leur climat, sauf à haute altitude où ils se reproduisent en effet difficilement. L’acarien préfère une température comprise entre 21 et 26 º Celsius et un taux d’humidité de 65 à 75 %. Son régime alimentaire se compose entre autres de squames humains et de literie. Les plaintes sanitaires chez l’homme ne sont pas directement causées par l’acarien, mais par ses déjections. Lorsqu’elles se désagrègent, ces dernières forment des particules si fines qu’elles peuvent pénétrer dans les alvéoles pulmonaires où elles déclenchent une crise d’asthme. Quelque 10 % de la population occidentale serait allergique aux acariens.